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DIVORCE : L'aliénation parentale, une machine de guerre contre les ex.

 

C’est une machine de guerre. Un acte de destruction massive. Du harcèlement pur et simple qui, à la suite d'une séparation, vise à décrédibiliser l’ex-conjoint et nuit gravement à sa santé psychique ainsi qu’à celle des enfants. Pourtant, alors que les violences conjugales et les abus sexuels sont depuis longtemps identifiés comme maltraitants et fermement combattus, le syndrome d’aliénation parentale ou SAP peine à être reconnu, déplore Jean-Pierre Cambefort, dans «Familles éclatées, enfants manipulés». Sans doute, avance le spécialiste, parce qu’aux trois quarts, ce phénomène concerne des femmes, des mères, et qu’en Europe méridionale contrairement à l’Amérique et à l’Europe du Nord, la figure de la mère est toujours sacralisée.

 

Le SAP? De quoi s’agit-il? C’est un acronyme qui porte bien son nom, car il est vraiment question d’un travail de sape. La fin d’une relation conjugale entraîne toujours son lot de tristesse, de douleurs et de crispations. Il faudrait être un saint, une sainte, pour ne pas désirer, parfois, mordre, griffer son ex-compagne ou compagnon. Mais le syndrome d’aliénation parentale va bien au-delà de simples vexations. Il s’agit d’une entreprise de disqualification systématique de l’ex-conjoint(e) qui concerne environ 7% des divorces impliquant des enfants de 0 à 12 ans.

 

Pratiquée en général, et c’est paradoxal, par le parent qui a la garde des enfants, cette entreprise attaque sans relâche l’autre parent sur les plans psychologiques, pratiques, sociaux et juridiques pour prouver au monde entier qu’il est incapable d’assumer sa mission d’éducation. Ce qui frappe dans la démarche, c’est son obstination. Dans l’ouvrage de Jean-Pierre Cambefort, le cas de Jean-Paul est éloquent: entre les propos dénigrants, les temps de garde modifiés arbitrairement, les réclamations abusives d’argent, les décisions concernant leur fille Elisa prises unilatéralement et les accusations infondées de mauvais traitements, Marie, l’ex-femme de Jean-Paul, a mené une centaine de combats en cinq ans, soit deux attaques par mois. Deux attaques par mois, oui, vous avez bien lu.

 

D’où vient un tel acharnement? Quelles sont les conséquences sur le parent aliéné et les enfants? Quelle est la parade à opposer au syndrome? Jean-Pierre Cambefort répond et prévient: avec l’accroissement..........

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